procrastination
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3 Astuces Pour Lutter Contre La Procrastination (1/3)

Vous arrivez au boulot fermement décidé à accomplir vos tâches. Vous traitez ce dossier, vous répondez à cet email, votre chef vous demande de régler ce problème urgent, le téléphone sonne, etc. Puis, vous allez à la machine à café, vous discutez avec les collègues, histoire de prendre un peu de bon temps, vous allez sur Facebook ou sur Instagram, vous l’avez bien mérité quand même. Vous vous remettez à travailler car il y a ce dossier à boucler.

Mais, c’est déjà la fin de la journée et vous ne l’avez toujours pas commencé. Vous n’avez pas eu le temps. Vous le ferez plus tard, vous avez encore le temps de toute façon.

Entre temps, vous allez y penser régulièrement, vous n’allez plus dormir correctement, vous rêverez de votre travail peut être et… de toutes les choses qu’il vous reste à accomplir. Vous êtes épuisé de tout ça. Si vous vous reconnaissez un peu dans ces propos, cet article peut vous aider à combattre votre tendance à procrastiner.

Je vous propose trois astuces pour lutter contre la procrastination.

Qu’est-ce la procrastination ?

Avant de commencer à parler des solutions à proprement parler, je vais définir le terme procrastination.

Le mot procrastination vient du mot latin procrastinus : « pro » qui signifie « forward » c’est-à-dire avancer et « crastinus » qui signifie « of tomorrow » à demain.

La procrastination est la tendance à remettre une tâche à effectuer à plus tard ou à la réaliser au dernier moment.

Donc, il y a deux actions importantes qui découlent  de cet acte.

La première est que VOUS choisissez de repousser le dossier, le projet, l’action pour un autre jour. La seconde est que VOUS choisissez délibérément une autre tache. Il en résulte que la procrastination est une action volontaire de votre part.

Cependant, cet acte volontaire résulte de plusieurs facteurs. L’un d’entre eux est la peur. Nous allons aborder ce point dans le prochain paragraphe.

Astuce n° 1 : Agir sur votre niveau de peur, d’anxiété ou de stress

Quelques fois, la peur de l’échec et l’anxiété peuvent vous amener à repousser vos activités. Même si elles n’expliquent pas, seules, la tendance à remettre ses tâches au lendemain, la procrastination est une réponse à ces sensations.

Il peut résulter une procrastination vis-à-vis des autres ou vis-à-vis de vous-même.

Je m’explique.

Lorsque la procrastination nait de ce que vous ressentez vis-à-vis des autres, c’est parce que vous vous dites que les autres vous en demandent trop : les demandes affluent de toute part, vous devez sans cesse répondre aux emails des collègues qui vous demandent de réaliser telle ou telle tâche… à leur place (on ne va pas se mentir). Et c’est toujours urgent.

Ou alors, vous avez des responsabilités très importantes (prise de poste, nouveau job, nouveau projet, encadrement, préparation d’un examen, etc.) et vous devez vous donner au maximum. Ce qui vous pèse car tout est important, vous devez fournir un grand niveau de performance et tout de suite. La pression est sur vos épaules.

Lorsqu’il s’agit de la procrastination vis-à-vis de vous-même. Vous vous sous-estimez, tout simplement. Tout le travail que vous avez sur les bras vous semble insurmontable, trop complexe à effectuer sur le moment et cela vous met la pression.

Alors que c’est juste une impression !

Vous vous demandez comment vous allez y arriver. En fait, vous n’avez juste pas la bonne méthodologie ou vous n’avez pas pris assez de recul sur tout ça.

stressante

Pour y remédier, vous devez arrêter de vous auto-saboter. La dépression, les conditionnements peuvent être des facteurs favorisant cette habitude.

Attendez, je vous en parle plus car c’est très important.

Il a été prouvé qu’un lien existe entre la dépression et la procrastination. Plus les personnes souffrent de dépression plus elles procrastinent sur des projets importants pour elles. Cela me paraît tout-à-fait normal. Dans les périodes sombres de sa vie, personne n’a envie de se donner à fond, au contraire, une sorte de léthargie s’installe, le corps n’en peut plus.

De plus, dès notre enfance nous sommes formés, voire conditionnés, par notre environnement. Il est dit que nous sommes des éponges à émotions. Nous nous développons par imitation des autres (parents, amis, collègues, etc.). Lorsque l’environnement est négatif, nos modes de pensées peuvent devenir négatifs.  

A cela s’ajoute le fait que nous avons appris à fournir des efforts étant petits parce que nous étions obligés par nos parents, par nos professeurs, par le bulletin scolaire. Nous n’avons pas appris à nous motiver seuls.

Sans vous en rendre compte, vous pouvez avoir développé des schémas de pensées qui conduisent à la procrastination.

Pour arrêter l’auto-sabotage, voici ce que je vous conseille.

1. Acceptez le contrôle de votre vie

Vous ne devez compter que sur vous-même. Si vous attendez l’aide d’un tiers, si vous remettez la tache à plus tard en vous disant que quelqu’un le fera à votre place, vous serez dans l’embarras.

2. Créez un tableau de visualisation

C’est une technique bénéfique pour se remémorer la personne que l’on veut vraiment être. Celle qui ne procrastine pas et qui se donne à fond pour atteindre ses objectifs.

La méthode consiste à réfléchir à vos objectifs et projets à long ou à court terme, dans les domaines importants de votre vie (travail, loisirs, parent, conjoint, social, etc.). Vous allez chercher dans des magasines, sur internet des images qui reflètent la réalisation de ce projet. Puis, vous les collez sur une grande feuille A3 (ou sur plusieurs feuilles format A4 que vous aurez scotché avant).

En regardant ce tableau chaque matin et chaque soir, pendant au moins un mois, vous resterez focalisé sur l’atteinte d’un avenir meilleur et votre niveau de motivation (intrinsèque) augmentera. Imaginez-vous en train de réaliser toutes vos taches avec facilité et immédiatement. Ressentez, le bien que ça fait d’être à jour dans ses dossiers.

Je vous assure que cela fonctionne.

3. Faites des exercices de respiration

Aussi, je vous propose de faire des exercices de respiration. Dès que vous sentez stressé par tout le travail que vous avez à accomplir, posez-vous une minute et respirez. Ressentez bien les mouvements de votre ventre qui se gonfle et qui se dégonfle. Allez prendre l’air si vous voulez être au calme.

4. Pratiquez la méditation

Une autre manière de faire ces exercices consiste à pratiquer la méditation. Il a été prouvé que la méditation est un excellent remède pour le corps. Cela permet d’augmenter la concentration et les capacités de résilience c’est-à-dire de résistance aux évènements qui nous arrivent. Les personnes qui méditent régulièrement se remettent plus facilement des coups durs que les autres.

Pourquoi ne pas essayer. Fixez-vous un challenge de 10 jours durant lequel vous ferez des exercices de respiration pendant 2 à 5 min. Il y a de très bonnes applications pour cela. Vous pouvez aussi suivre une courte vidéo de méditation sur youtube.

En revanche, les conseils que je vous donne ne fonctionneront que si vous les effectuez de manière régulière. Vous n’êtes pas obligé de tout faire à la fois. Le mieux est de tester ce qui vous semble le plus simple à mettre en place d’abord. J’ai pris un an avant de méditer de manière régulière et je viens à peine de finir mon tableau de visualisation alors que je connais cette technique depuis 2 ans maintenant.

Soyez patient. Si c’est difficile au départ ou que vous avez des doutes, ne renoncez pas.


Dans cette première partie de l’article sur la procrastination, je vous explique comment agir par la gestion de votre niveau de stress ; éviter les blocages internes et visualiser l’accomplissement de ses taches d’une manière plus positive.

Ces conseils paraissent simples mais ils peuvent faire une grande différence dans votre quotidien. Si vous les appliquez, vous deviendrez déjà plus serein et plus efficace !

N’hésitez pas à consulter le second article sur ce thème.