Avoir confiance en ses capacités à réussir

Cet article ne devait pas s’intituler avoir confiance en ses capacités à réussir. Au départ, je souhaitais parler de la manière de surpasser ses doutes sur ses capacités à réussir.

Je l’ai modifié parce qu’en réfléchissant aux doutes, j’ai compris que la cause principal du doute venait du manque de confiance en soi ou du fait d’avoir une identité personnelle non alignée avec les situations que nous vivons.

Dès que nous avons des projets qui nous demandent de sortir de notre zone de confort, nous doutons de nous-même. Notre cerveau déclenche des émotions négatives et nous avons peurs. Ce qui peut diminuer votre confiance en vous.

Alors, comment augmenter sa confiance en ses capacités de réussite ?

1. S’accepter

Le premier pas vers la confiance en ses capacités est de s’accepter. Nous avons tous des faiblesses qui nous font douter. Certains les cachent d’autres les acceptent. C’est difficile de dire à voix haute, « j’ai peur » ou « je ne sais pas comment faire ».

Nous voulons montrer notre meilleur jour, tout le temps. Peut-être pour éviter la honte ou le regard des autres.

Nous supposons et imaginons les conséquences négatives. Alors, nous ne savons plus quoi faire.

Ces émotions négatives viennent de nos pensées. Par exemple :

• pourquoi prendre le temps d’envoyer ma candidature,
• à quoi bon changer d’habitude,
• j’ai déjà essayé de me remettre au sport et ça ne sert à rien de recommencer,
• pfff ! me reconvertir professionnellement, moi ?!…

C’est un problème d’estime de soi, que l’on peut changer en s’acceptant.

S’accepter c’est dire oui, à qui nous sommes vraiment. J’accepte d’avoir peur de conduire. J’accepte d’avoir peur de parler en public.

Alors, acceptez-vous aussi vos défauts. Christophe André, l’auteur du livre « imparfaits, libres et heureux », indique que s’accepter c’est le premier pas vers le changement.

D’ailleurs, Lisa Lai parle très bien de ce point, dans la vidéo ci-dessous.

2. Augmenter sa confiance en soi

La confiance en soi est une intuition de certitude en ses capacités à faire. C’est ne plus avoir de doutes ou ne plus les écouter, pour un moment. Je considère la confiance en soi comme le contraire des doutes.

Quand on doute, on a tendance à avoir un langage interne flou et pessimiste. Alors que quand on a confiance, le langage interne est plus positif.

Par exemple, j’ai testé ma confiance en moi lors d’une conférence. Je me suis lancée le challenge de m’exprimer publiquement. Je me disais « vas-y tu vas y arriver ! » ou « je peux le faire ! ».

Et, ça a fonctionné. J’ai pris la parole à plusieurs reprises, parce que j’ai imaginé les conséquences positives de ma prise de parole.

Donc, pour augmenter la confiance en ses capacités à réussir, je pense que les exercices de programmation mentale peuvent aider. Par exemple, en se répétant des phrases positives et motivantes, qui commencent par « Je ».

Cela n’est pas la méthode parfaite. Mais ça peut aider franchement. D’ailleurs, Luc Simonet, fondateur de la ligue des optimistes en Belgique, disait que :

L’optimisme est une décision et une responsabilité.

Luc Simonet, TEDxLION, 2014

Aussi, essayez d’être plus positifs. Mais partez à l’envers c’est à dire du scénario catastrophe pour envisager le scénario optimiste.

Demandez-vous d’abord quelle est la pire des choses qui pourrait vous arriver si vous agissez. Vous vous rendrez compte que la probabilité que ça vous arrive est très minime.

Quel est le scénario catastrophe de prendre la parole en public ? Qu’on vous crache au visage ! Franchement ! Et au contraire : D’enfin exprimer ses idées sur un sujet qui nous plait.

Restez positifs en vous accordant des moments de réflexion. Vous pouvez réfléchir sur vous-même, vos actions et les moments de bonheur que vous avez eu la chance d’avoir. Je pratique cela lors ma routine du soir. Un exemple ici ou ici.

Votre optimisme se développera également en osant faire des choses qui vous mettent mal à l’aise. Je vous en parle dans le paragraphe suivant.

3. Dire stop à la perfection

Le problème avec les doutes est l’attitude d’évitement. Tant qu’on n’est pas sûr de l’action à prendre ou que toutes les étapes sont parfaites, on n’agit pas.

Pourtant, quand on veut réussir quelque chose qui sort de notre zone de confort ou changer ses habitudes, on doit agir. Le fait d’agir donne confiance en ses capacités et plus on agit plus on a confiance. C’est comme une boucle.

Ce qui m’a longtemps bloqué avant de lancer mon blog, c’est que je voulais que tout soit parfait, d’abord. Le problème est que le moment parfait n’existe pas. Il y a toujours quelque chose qui coince ou le timing ne va pas, comme :

• pas assez d’argent,
• manque de temps,
• ordinateur défaillant
• etc.

D’ailleurs, je peux vous dire que j’écris cet article en m’arrachant les cheveux parce que mon ordinateur est au ra-len-ti. C’est très agaçant.

Bon, je reviens au sujet principal de cette section.

Donc, lancez-vous sans trop réfléchir et sans vous attarder sur les petits détails. Souvent, on apprend sur le tas.

Alors, ne laissez pas les doutes vous paralyser parce que vous allez découvrir de nombreuses choses en passant à l’action.

Ce ne sera pas facile, il faudra vous faire un peu violence, je l’avoue. Mais pourquoi pas ?

Conclusion

Pour éviter la paralysie liée aux doutes et réussir vos projets avec confiance en vos capacités, je résume les solutions que vous pouvez mettre en œuvre :

1. Acceptez votre façon d’être et vos faiblesses. On est tous différents et personne n’est parfait,
2. Soyez plus optimiste en travaillant votre langage interne et en prenant du temps pour apprécier les bons moments de votre vie,
3. Osez plus souvent et prenez des actions imparfaites. Vous vous améliorerez en chemin.

J’espère que l’une de ces pratiques vous aidera à augmenter votre confiance en vous. Vous pouvez y arriver en travaillant sur vous régulièrement.

Avez-vous des pratiques pour augmenter sa confiance en ses capacités ? Merci de votre partage.

Efficacement !